ProfilLe blog de Raymond Wilve...PhotosBlogListesPlus | Outils Aide |
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Décès de Raymond WilversNotre Ray bien-aimé nous a quitté hier après-midi, d'un malaise cardiaque.
Les secouristes ont tenté de le réanimer pendant une demi-heure, mais ils n'ont rien pu faire.
Les visites se feront au funerarium de Libramont (Rue du Village, 45), ce jeudi (corps visible) et ce vendredi (cercueil fermé), entre quinze et vingt heures.
Rosmy, son épouse
Fabrice et Anthony, ses fils Le sexyLe sexy est moins la nudité que l'habillement. C'est bien vrai"Qui perd la santé, perd beaucoup ; qui perd un ami, perd encore plus ; qui perd le courage perd tout".
Cervantès Une femmeLe plumage d'une femme ne m'intéresse pas, son ramage beaucoup plus, et ses qualités de coeur infiniment plus. Reste son jardin secret, son mystère insondable qui font d'elle la personne la plus charmante de toutes les espèces animales, si j'ose m'exprimer ainsi. La femme est l'avenir du pauvre homme déchu. Réponses aux huit devinettes du 14 juin1) Salammbô, de Flaubert.
2) C'est par cette phrase que les damnés sont accueillis aux Enfers, dans la Divine Comédie de Dante Alighieri. 3) Françoise Lalande, Madame Rimbaud, livre que je recommande fortement. 4) Isabelle Rivière. 5) Cadichon, mon premier livre lu, à 7 ans. 6) Maurice des Ombiaux, auteur vraiment mineur et oublié. 7) Écornifleur. 8) Nungesser et Coli, à bord de "L'oiseau blanc". Louis Blériot fut le premier à traverser la Manche en 1909. Charles Lindbergh, le premier à traverser l'Atlantique Nord en 33 heures (au début des année 30), avec arrivée triomphale au Bourget. Plus tard, son bébé fut enlevé et assassiné. Lindbergh adhéra aux idées de l'extrême-droite américaine. Saint Exupéry se crasha, en effet, dans le Sahara, je pense, mais il fut sauvé. Malgré une limite d'âge dépassée, il s'engagea comme pilote lors de la dernière guerre, et c'est lors d'un vol de reconnaissance en 1944 que son avion s'abîma en mer. L'épave fut repérée en méditerranée il y a quelques années et, je crois, retirée des eaux. N'oublions pas non plus les héros de l'Aéropostale avec Mermoz, Daurat et un autre aviateur qui, tombé au sol, n'hésita pas à traverser la Cordillère des Andes (en Amérique du Sud) et dit à son arrivée : "Ce que j'ai fait, aucune bête ne l'aurait fait". NB : je n'ai consulté que ma mémoire, comme vous tous, pour les questions et réponses. A la rue d'Aerschot, vingt ans plus tardA la rue d'Aerschot, un vieux monsieur indigne,
Pantalon d'un autre âge et bout du nez jauni,
Ses cheveux tout crasseux et sa tumeur maligne,
Allait à petits pas, le ventre rebondi.
La prostate en déroute, un lange maculé
Répandaient une odeur de gangrène avancée.
Les passants s'écartaient, sous un ciel bien trop gris
Pour une fin d'été, quand soudain il la vit.
Ell' chantait plus "Milord", ell' chantait plus du tout.
Ell' buvait du gros rouge... Ell' n'avait plus le sou.
Depuis près de vingt ans, ell' traînait son vagin
De putain ambulante, dans les plus sombres coins.
Elle lui dit : Tu viens... Il n'avait pas le choix.
Il offrit cinq cents francs, anciens cela s'entend,
Au sourire édenté qui s'ouvrit largement...
Il prit deux Viagra... et mourut dans ses bras.
Ray, le 11 octobre 2001, in "L'Anar envoûté" A la rue d'AerschotA la rue d'Aerschot, tu faisais les cent pas,
Offrant tes dix-sept ans en bien piteux état
Aux passants racoleurs, angoissés ou mesquins,
Voulant goûter la chair d'une jeune catin.
Tu m'as chanté "Milord", tu te croyais Piaf
Tu m'as dit : Mon chéri... Moi, l'ancien des bat' d'Af',
J'en étais tout ému, je voyais une enfant
Écorchant la chanson qui déplorait le temps...
"Il fait si froid dehors", c'était bien vrai pourtant,
Et tu tremblais au vent tout en parlant d'amour.
Tes longs cheveux auburn qui me faisaient la cour
Flottaient sous le ciel gris et coulaient en avant
Sur ton visage éteint par tant et tant de passes.
Je t'ai donné cent francs, tu n'avais pas la classe,
Et je suis reparti, le cœur tout démoli
Par ta naïveté et ton destin maudit.
Ray, le 26 septembre 2001, in "L'Anar envoûté" La caissière du Delhaize, second épisodeJ'ai revu la caissière du Delhaize, la première, la petite,
Je l'ai revue dans la rue, en civil,
Elle portait un énorme plâtre à l'avant-bras et au coude droits.
Elle était fière de son plâtre, réjouie, presque hautaine.
Elle avait encore plus d'importance qu'en temps normal.
Les gens s'intéressaient à elle, lui parlaient, la plaignaient.
C'est important un gros plâtre pour une petite caissière du Delhaize déjà importante ;
Comme la grenouille de la fable, j'ai cru qu'à force de gonfler, elle allait éclater.
Le 20 juin 2002 Une autre caissière du DelhaizeJ'ignore son prénom
Peut-être Mirabelle
Elle est belle, très belle
Ses cils noircis et longs
Encadrent des yeux doux.
Elle sourit à tous
Sauf à moi, le vieil homme
Qui suis laid et bouffi
Avec sur la tête
Une drôle de casquette
(J'y tiens à ma casquette)
C'est une autre caissière du Delhaize.
Elle n'est pas faite pour cela
Elle est faite pour sourire
Sauf à moi le vieil homme
Avec sur la tête
Une drôle de casquette.
Le 22 février 2002 La caissière du DelhaizeElle s'appelle Josette
Elle lit "Point de vue" et "Ici Paris"
Elle est petite, très petite
Un corps de baobab, une voix criarde
Elle aurait pu avoir la polio
Elle est caissière au Delhaize
Une très rentable caissière
Elle connaît tous les prix par cœur
Des milliers de prix
Sa vie, c'est le Delhaize
C'est une personne très importante
Sans elle le Delhaize
Aurait fermé ses portes depuis longtemps
Le 16 février 2002 |
(extraits de "Les pieds dans le plat, le ventre en avant", à paraître en 2010)
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